Pacha a été ma dernière chienne. J’avais perdu l’année précédente Tupak et sa sœur Oya, croisés Beauceron, à un mois d’intervalle, tous les deux âgés de presque 16 ans. Tous les trois ont été adoptés dans des associations. J’ai toujours vécu avec des chiens recueillis, ici ou là. Des liens très forts existaient entre nous. Mon amour pour les animaux est inconditionnel. Je sais ce que veut dire la souffrance de la perte. Je suis psy et travaille en soins palliatifs, en accompagnement à la fin de la vie et sur le deuil. Je me suis donc bien naturellement intéressée au deuil animal. Non seulement celui que nous éprouvons à la mort de notre animal d’affection mais aussi celui de l’animal qui perd son compagnon humain ou animal. Dans mon dernier livre « Calmer sa peine, 30 protocoles pour traverser le deuil et en sortir grandi » (ed Le Lotus et L’Eléphant-Hachette), j’ai dédié un chapitre entier au deuil Animal. Comme l’a écrit Anatole France « Tant que vous n’avez pas aimé un animal, une partie de votre âme sera toujours sans éclat, endormie ». J’en suis plus que convaincue. Dans le cadre de mon activité professionnelle, j’ai souvent constaté comme le deuil de l’animal chéri pouvait être même bien plus douloureux que celui d’un parent ou d’un ami. Je sais que Pacha, Tupak, Oya et tous les chiens que j’ai eus auparavant sont désormais de l’autre côté du pont de l’arc en ciel à nous attendre. Je vous félicite pour cette magnifique opportunité que vous avez ouvert à nos amis animaux à l’occasion de la Toussaint et de la fête des défunts. Amanda Castello