Je nourris une cinquantaine de chats depuis 1999 dans un quartier HLM avec une importante population maghrébine où il y a de la drogue, des points de deal. Ces personnes étrangères abandonnent leurs chatons avec le cordon ombilical. Ils ne castrent pas, ne stérilisent pas, ils abandonnent des chats adultes sociables à la rue, j’en ai actuellement 23 chez moi en appartement au 3 ème étage. C’est une sacrée organisation, beaucoup d’argent. D’autant que je nourris ceux de chez moi au Royal canin veterinary. Les chats de la rue sont nourris aussi au royal canin et boîtes. Je les achète avec un refuge. Je suis aide soignante de métier et j’ai deux boulots à temps complet pour assumer tout le monde du mieux possible car j’achète aussi une très bonne litière agglomérante qui neutralise les odeurs mais coûte chère. Les médicaments et les vaccins me coûtent très chère. Je ne suis pas assez aidé pour le travail, l’énergie et l’argent que çà représente. D’ailleurs Adeo Animalis, l’association d’Avignon reconnaisse que de toutes les bénévoles de terrain, je suis celle qui vie dans le quartier le plus pourri et maltraitant. Ils m’ont tout fait entre les abandons devant ma porte, dans mon entrée, les menaces de les tuer et moi, ma voiture cassée, ma personne qui a été agressée plusieurs fois. Les flics qui ne bougent pas et la justice n’en parlons pas. Rien. Voilà. Je sacrifie ma vie à la cause animale. Je ne pars pas en vacances. Je fais 300 heures de boulot par mois. J’ai quasiment jamais de jour de repos, un à deux par mois. Je travaille nuit et jour. Je signe toutes les pétitions, je déteste profondément les chasseurs qui ne respectent pas la vie. La vie ce bien précieux qu’on négligé et qui pourtant ne durera pas. J’ai aussi 3 chiens mais là, j’ai un ami qui a un jardin et qui les garde quand je bosse à mon deuxième boulot en intérim. Un american staff sauvé d’un dealer emprisonné et assassiné, j’ai aussi un beauceron récupéré à un SDF qui le négligé grave et une border collée d’une dame qui avait une tumeur et qui est décédée. Voilà. Je suis toujours en négatif à la banque malgré mes deux boulots car les médicaments, la litière, les croquettes, les vaccins, les boîtes coûtent chers. Je suis très malheureuse dans ce quartier car il n’y a plus de français, ils les ont tous fait partir. C’est très dur mais je ne les abandonnerait jamais même si ça doit me coûter ma santé. Il n’y a personne qui m’aide dans ce quartier pourri. Voilà mon combat.