Elle nous a quitté durant nos vacances d’été, nous l’avions pourtant confié à une personne qui avait sa garde depuis de nombreuses années sans compter le rendez-vous vétérinaire avant notre départ qui nous avait assuré que nous pouvions partir l’esprit serein. Malgré toutes ces précautions nous étions dans l’erreur, celle d’avoir confier la précieuse vie de notre chien à cette petsitter irresponsable en situation grave et d’accorder de la confiance au discours d’un vétérinaire qui s’est avéré finalement être un incompétent à ne pas déceler la gravité de la maladie de notre chien. On ne sait jamais lorsque l’on voit quelqu’un pour la dernière fois, je n’aurai jamais pu imaginer que les choses prendraient une tournure dramatique pour ma Foxy. Je n’étais pas à ses côtés lors de son décès, je n’ai pas pu être là pour elle lorsqu’elle en avait le plus besoin durant son dernier moment sur terre. Elle n’a pas pu avoir sa famille qui l’aimait tant pendant ses derniers instants c’en est un déchirement à tout jamais. Ne pas avoir pu être auprès d’elle m’empêche de réaliser qu’elle nous a quitté après tout je n’étais pas là, je n’ai rien vu tout ça ne peut etre réelle le déni s’est installé. Mon cœur attend toujours son retour. Je refais le monde avec des “et si”, j’aurai tellement voulu que les choses se passent différemment pour ma Foxy, elle ne méritait pas ça c’était un brave chien. Ce sentiment de culpabilité se glisse au fond de mon être, ne pas avoir été à la hauteur pour la protéger de cette fin de vie misérable. Si au moins j’avais pu lui donner juste une dernière caresse, un dernier je t’aime. Mon âme crie de désespoir intérieurement pour la retenir ici mais il est déjà trop tard tout est fini, il n’y aura pas de retour en arrière possible. Mes larmes coulent à flots, mes yeux embrumés me bercent d’une douce illusion de l’apercevoir à nouveau sa queu se remuant dans tout les sens avec ses adorables petits bonds tournoyant sur elle-même et resplendissante de son plus beau sourire laissant entrevoir ses canines sans compter ses beaux yeux noirs brillant d’une telle intensité de bonheur, puis je reviens à la réalité me répétant si seulement j’avais pu la rendre heureuse une dernière fois elle m’aurait fait sa plus belle danse de la joie. J’aurai aimé goûter au bonheur de nos moments de joie ensemble juste une dernière fois avant ce drame.
Votre témoignage est bouleversant. La perte de son compagnon est une douleur immense et ne pas avoir pu l’accompagner jusqu’à la fin la rend encore plus insupportable. Il faut maintenant penser à tous ces bons moments que vous avez partagés, pour adoucir votre peine. Je vous souhaite bon courage dans cette épreuve.