Jeudi 27 Décembre 2018 A toi, Tina, petit chien venu du Ciel… Tu es descendue sur Terre pour venir embellir la vie de Marie-Ange, d’abord, qui t’a recueillie alors que tu étais toute seule sans beaucoup d’affection, toi qui savait en donner tant. Tu as passé des années auprès d’elle et tu as partagé tout l’amour qu’elle t’a donné avec tout son cœur. Et puis la vie de Marie-Ange a changé avec son mariage magnifique et un nouveau contexte s’est présenté à toi dans un autre lieu, offrant une autre vie différente mais combien enrichissante. Nous avons fait connaissance et très vite nous nous sommes compris. Tu as fait tout ton possible pour me dire que tu aimais, toi aussi, cet homme qui arrivait dans ta vie et dans cette famille réunie dans l’amour universel. Beaucoup d’attente et de souffrances pour nous tous pour arriver à ce moment de bonheur partagé. Avec toi, Tina, ce bonheur a été intense car tu m’as fait découvrir toute l’affection que peut donner un petit animal bien supérieur, parfois, aux humains. J’ignorais ce sentiment car je n’avais pas partagé de tels moments , n’ayant pas eu d’animaux domestiques. Je voyais la souffrance des amis quand ces petits compagnons quittent la terre et je craignais de vivre ces moments toujours douloureux. Le destin en a décidé autrement et ton départ aujourd’hui va laisser des traces dans mon cœur. Tu es repartie, laissant un vide dans la maison et dans nos cœurs et je te reverrai longtemps lorsque, le soir, tu montais sur mes genoux pour manger ta petite miette de pain avec un tel bonheur. Je me souviendrai longtemps de tes bons yeux qui me regardaient plein d’amour et de complicité. Je me souviendrai longtemps des moments où tu sautais partout pour exprimer ta joie en essayant, parfois, d’attraper le chat . Je me souviendrai longtemps de ta présence dans mes bras où tu voulais que personne ne prenne ta place. Je me souviendrais longtemps de ton sommeil dans ton dodo près de la poubelle, ton coin favori qui conserve ta présence. Aujourd’hui, tu n’es plus là et pour toi c’est la délivrance et on doit s’en réjouir. Mais l’absence et aussi le chagrin sont pour ceux qui restent et tu vas nous manquer beaucoup et longtemps. Marie-Ange et moi, nous ne te disons pas adieu mais au revoir un jour dans ce Ciel où tu es déjà. …si Dieu le veux… Jean-Louis VICTOR